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Un grand nombre d'arbres est compatible avec un champignon ectomycorhizien comme la truffe mais souvent seule une petite sélection est proposée en variété mycorhizée, porteuse du champignon.

Pourquoi ne trouve-t-on quasiment toujours que des chênes truffiers ?
A l'origine la raison était simple : l'arbre porteur devait être également compatible avec les exigences écologiques de la truffe et se complaire, ou au minimum s'accommoder, des mêmes climats et des mêmes sols.

De plus les essences les plus intéressantes étaient celles qui résistaient le mieux dans le temps aux contaminants racinaires qui essaieraient inévitablement de s'installer en plus, et en compétition, de la truffe.

La recherche initiale c'est donc principalement tournée vers l'espèce endémique qui rassemblait au mieux ces caractéristiques : le chêne dans ses diverses variétés.
Mais depuis, aidées par les progrès scientifiques et poussées par l'éveil des consciences environnementales, d'autres espèces naturellement bonnes productrices de truffes sont venues rejoindre ce monotype et c'est un authentique progrès.

Notre sélection réunie la quasi-totalité des essences qui portent, fixent et développent le mieux les mycorhizes de la truffe et leur dénominateur commun est naturellement leur excellente adaptation au couple sol/climat exigé pour la production de ce champignon.

Ce choix permet désormais de répondre et de s'ajuster parfaitement aux exigences écologiques rencontrées.
Le plus avisé étant, comme souvent, de copier ou au moins de s'inspirer du milieu naturel avoisinant pour concevoir sa plantation.

Ainsi, avant d'arrêter son choix sur une ou des variétés d'arbre, s'assurer qu'elles sont naturellement présentes dans l'environnement proche de la future truffière.

Il est enfin possible de tenir compte ou d'utiliser des paramètres plus spécifiques comme la forme, l'esthétique générale de l'arbre, sa durée de verdissement, sa vitesse de croissance, le volume de sa frondaison, son fleurissement, sa production éventuelle de fruit ou son adaptation particulière à certains critères pédoclimatiques.
Si vous avez lu les folios "Le cortège floristique" et "Les itinéraires culturaux", vous savez qu'il peut être intéressant de mélanger les essences au sein de la plantation pour établir une biodiversité favorable à l'installation de l'écosystème le plus proche possible d'une truffière naturelle ce qui favorisera l'entrée en production.

Vous trouverez dans notre catalogue des plants mycorhizés ainsi que d'autres végétaux, arbustes voire petites plantes habituelles des biotopes truffiers, qui renforcent par leur présence la fertilité du mycélium dans le sol.
A vous de créer la truffière qui vous convient !

Enfin, tenant compte de ces principes, nous pouvons également vous aider à réaliser une haie truffière.

Élaborée à partir d'un mélange de plants mycorhizés et de végétaux connus pour leur complémentarité abiotique avec le mycélium de la truffe.

Cette haie, prête à planter, permettra de réaliser des plantations en bandes pour, par exemple, clôturer visuellement un espace ou borner une limite de propriété.

La pépinière produit actuellement 10 espèces d'arbres hautement mycorhizés : Les Plants Premium
• 6 essences à feuillage caduc
Le Chêne pubescent (Quercus pubescens),
Le Noisetier commun (Corylus avellana),
Le Noisetier tige (Corylus colurna),
Le Charme (Carpinus betulus),
Le Tilleul (Tilia cordata),
Le Bouleau (Betula pendula).
• 4 essences à feuillage persistant :
Le Chêne vert (Quercus ilex),
Le Chêne Kermès (Quercus coccifera),
Le Pin noir d'Autriche (Pinus austriaca),
Le Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica).
 
Bibliographie :
En conclusion de ce folio, nous vous proposons :

Un intéressant document édité par l'INRA en 1996,
Chêne blanc, chêne vert essences truffières par excellence.
Il faut toutefois noter que, depuis, beaucoup d'autres variétés sont proposées en plants mycorhizés ce qui permet de réaliser des plantations avec une plus grande biodiversité.

Et, pour vous aider à faire le choix des essences compatibles avec votre situation géographique, voici quatre documents édité par le CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière) :

Tout d'abord la nomenclature des strates bioclimatiques, pour situer l'étage d'altitude dans lequel se trouve votre terrain :
Les étages de végétation du pourtour méditerranéen.
Puis la plaquette de présentation des essences s'épanouissant dans l'étage le plus bas : Les arbres du méso-méditérranéen.
Celle répertoriant les essences se développant dans l'étage intermédiaire : Les arbres du supra-méditerranéen.
Et enfin celle regroupant les essences poussant dans l'étage le plus haut : Les arbres du montagnard , qui constitue le dernier étage dans lequel se développent et fructifient les truffes